ATP Masters Turin – Taylor Fritz bat Rafael Nadal (7-6, 6-1) et réussit ses débuts dans le tournoi des maîtres

Baptême du feu réussi pour Taylor Fritz aux ATP Finals. L’Américain, titulaire dans le tournoi suite au forfait du n°1 mondial Carlos Alcaraz, a profité pleinement de la situation et s’est imposé avec la manière face à Rafael Nadal en deux sets (7-6, 6-1) pour prendre la tête du groupe vert.

Solide au service et à l’échange, le 9ème mondial a fait la différence dans un tie-break décisif, au terme d’une première manche très accrochée. Une fois devant au score, Fritz a déroulé, laissant sur place un Nadal qui a paru atteint physiquement, commettant rapidement la faute à l’échange et cédant deux fois sa mise en jeu.

Un tie-break décisif

Ce match aura donc tourné autour de ce jeu décisif crucial du premier set. Avant cela, Fritz avait été le plus menaçant au retour, se procurant trois balles de break en tout. Mais Nadal, parfaitement dans le coup, a montré une surprenante qualité de service (7 aces, 71 % de première balle) pour conserver les commandes du set jusqu’au tie-break.

L’Espagnol s’est même offert le point du match, à 6-5 pour lui, sur un superbe smash court croisé de revers dos au filet. Mais il s’est saboté lui-même dans la foulée en commettant sa première double faute du match d’entrée de tie-break, offrant un avantage rédhibitoire à son adversaire qui est resté solide pour empocher la manche.

Nadal encore à court physiquement

Au début de la seconde manche, Nadal a essayé d’être agressif au retour, mais il est tombé sur un Fritz en pleine confiance, exploitant parfaitement les conditions rapides de Turin pour priver l’Espagnol de temps côté coup droit. Et, comme à Bercy face à Tommy Paul dans le troisième set, l’Espagnol a rapidement montré des signes de fatigue à l’échange, commettant de plus en plus de fautes directes, de plus en plus vite.

Face à un Fritz tranchant au retour, Nadal a continué de chercher des solutions. Mais il a forcé ses coups, cédant sa mise en jeu une première fois sur une faute directe en coup droit, puis une deuxième fois, au bout du plus long jeu de la rencontre, sur… une double faute.