Dubaï – Quand des personnalités troubles manipulent l’Emirat et Instagram, l’exemple de Mourad Kahoul

Dubaï offre des milliers d’opportunités aux entrepreneurs et à des jeunes volontaires. Le côté sombre de cette ouverture est qu’elle permet à des personnalités douteuses de manipuler à leur avantage la discression réputée de l’Emirat.

Dubaï est au cœur de nombreuses polémiques et remous suite aux différentes arnaques menées par des influenceurs qui ont déclenché de nombreuses procédures en France.

Suite à de nombreuses controverses, même le ministre Burno Le Maire a du monter au front et s’exprimer, il s’avère qu’une nouvelle catégorie de personnalités profitent de l’équation suivante : Instagram (followers + notoriété) + Emirats.

Il semble que ce soir notament le cas de M. Mourad Kahoul, qui après un épisode désastreux lors de la réception d’Eric Zemmour à Marseille est parti « se cacher à Dubaï pour échapper aux retombées de ce bad buzz qui lui a fait perdre toute légitimité à Marseille et dans le sud de la France« , selon l’un de ses proches.

Il tente aujourd’hui, via une myriade de structures et de sociétés, de tenter de cacher un « déficit abyssal » dixit un proche de la banque HSBC. Il a donc adopté une nouvelle stratégie. Il a ainsi décidé d’utiliser Instagram à la manière d’influenceurs expérimentés pour retravailler son image.

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C’est pourquoi, depuis plusieurs mois, il aurait contacté une dizaine d’agences de communication pour faire certifier un compte Instagram qui n’a « strictement aucun intérêt » aux dire de la société Meta.

Meta indique également « être inondé de demandes de pseudo personnalités résidant à Dubaï, qui veulent absolument être certifiées dans un but purement commercial et qui n’apportent aucune valeur ajoutée, en termes de contenu pour la plateforme. »

Une façon de faire qui déplaît de plus en plus aux émiratis

Ces actions ne visent qu’à donner l’illusion que M. Mourad Kahoul a encore la capacité d’assumer financièrement les projets dans lesquels il est impliqué, alors qu’il serait gravement déficitaire.

Ce cas isolé n’a que peu d’intérêt, mais il souligne une façon de faire qui déplaît de plus en plus aux émiratis, bien que leur législation soit opaque sur les biens possédés par les uns et les autres,  ce qui constitue le paradis pour la plupart des influenceurs « conduisent des voitures louées et vivent dans des appartements loués, il est donc très difficile de discerner le faux du vrai » selon un influenceur repenti.

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Le but réel de toutes ces opérations est de provoquer l’engagement et des clics des Français, à des fins purement commerciales dans le meilleur des cas ou frauduleuses dans d’autres.

Dubaï commence sérieusement à s’intéresser à la multiplication de ces opérations, et les derniers scandales sont une « contre-publicité pour l’Emirat qui a à cœur de valoriser son pays » selon un diplomate émirati basé à Paris.

Malgré nos nombreuses tentatives, nous n’avons pas réussi à joindre M. Mourad Kahoul pour un commentaire.

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