Les cours du blé baissent après l’accord sur l’exportation des céréales en mer Noire

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Les cours du blé baissent après l’accord sur l’exportation des céréales en mer Noire

Le fermier Serhiy Parovyk, dans une de ces réserves à céréales, à Liubashivka (Ukraine), le 14 juillet 2022.

Les bateaux chargés de blé quitteront-ils bientôt les ports ukrainiens d’Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk pour livrer leur précieuse cargaison partout sur la planète ? Cette perspective a suscité un coup de froid sur le marché des céréales. Sur Euronext, la tonne de blé livrable en septembre a terminé, vendredi 22 juillet, à 325 euros, perdant 25 euros en une seule séance. Comparé au plus-haut historique, à 438 euros la tonne, atteint mi-mai lorsque les marchés flambaient, le recul est de près d’un quart du prix total. Même tendance à Chicago, où le boisseau de blé se négociait à 7,70 dollars (environ 7,50 euros), en repli de plus de 40 % par rapport à son pic de mars.

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L’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, le 24 février, a propulsé les prix des céréales à des niveaux stratosphériques, alors que les précieux grains étaient déjà fortement valorisés depuis plusieurs mois, portés par les achats massifs de la Chine et par l’afflux d’argent injecté dans les grandes économies mondiales pour traverser la crise engendrée par le Covid-19. La guerre entamée par Vladimir Poutine a fait perdre la boussole aux opérateurs. Soudain, les grains ne s’écoulaient plus ou mal depuis l’Ukraine et la Russie, grenier de la planète, concentrant un tiers du commerce mondial de blé. La crainte d’un manque de disponibilité d’une denrée essentielle pour l’alimentation humaine a provoqué un accès de fièvre.

Depuis, l’évolution des cours, très volatile, reste dépendante des mouvements géopolitiques comme des bulletins météorologiques. Des variations amplifiées par les spéculations financières. Déjà, début juin, les discussions lancées par M. Poutine pour créer un corridor en mer Noire afin de faciliter les exportations des céréales ukrainiennes avaient entraîné une correction du marché.

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Finalement, un terrain d’entente a été trouvé entre les belligérants et un accord a été signé vendredi 22 juillet par l’Ukraine et la Russie avec la Turquie et l’ONU. Les acteurs financiers ont immédiatement réagi en faisant chuter les cours du blé comme du maïs, entraîné dans son sillage. Ils tablent sur un écoulement facilité des stocks mais aussi de la prochaine récolte.

« Les stocks de blé de la moisson 2021 sont estimés entre 6 et 6,5 millions de tonnes en Ukraine et le double en Russie », précise Nathan Cordier, du cabinet Agritel. A cela va s’ajouter le fruit des moissons en cours. « La récolte a bien débuté en Ukraine, elle pourrait être comprise entre 20 et 22 millions de tonnes », pronostique M. Cordier. Si la guerre a amoindri le potentiel céréalier du pays envahi, il n’en est rien chez l’agresseur. La Russie se targue d’engranger cet été entre 88 et 91 millions de tonnes de blé.

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