Sur les marchés pétroliers, les investisseurs se préparent à un été fébrile

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Sur les marchés pétroliers, les investisseurs se préparent à un été fébrile

Sous les 100 dollars. Pour la première fois depuis avril, le cours du pétrole est repassé sous ce seuil fatidique, mercredi 6 juillet. Après avoir flirté avec des plus hauts depuis les débuts de la guerre en Ukraine (entre 100 et 120 dollars le baril avec un sommet à 139 dollars en mars), le baril de pétrole (Brent) a entamé une descente vertigineuse. Près de 10 % mardi 5 juillet, puis 3 % le lendemain pour terminer la séance à 99,69 dollars. Les craintes de récession l’ont, cette fois, emporté sur les tensions sur l’approvisionnement généré par l’embargo américain et européen sur les livraisons de pétrole russe.

De fait, en touchant un plus bas niveau depuis seize mois, l’indice PMI publié mardi par S&P Global a révélé un fort ralentissement économique européen en juin dans le secteur privé. Les craintes des opérateurs concernent aussi la demande chinoise, et son affaiblissement, le pays étant le premier consommateur et importateur mondial d’or noir. Mardi, Pékin a semé le trouble en lançant une nouvelle série de tests PCR obligatoires dans la plupart des districts de Shanghai après avoir fait état de 335 cas positifs à l’échelle nationale. Cette annonce, que les autorités chinoises justifient par la politique du « zéro Covid » a fait resurgir le spectre de mesures brutales et de confinements massifs sachant qu’au plus fort de l’épidémie près de 45 villes en ont fait les frais. A ces nouvelles s’est ajouté le renchérissement du dollar face à l’euro pénalisant les investisseurs.

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En cas de récession, des analystes de la banque Citi n’excluent pas de voir le pétrole refluer autour des 85 dollars le baril, autre seuil fatidique, puis des 65 dollars d’ici à la fin de l’année. Cette perspective aurait au moins un avantage, celle de constituer une bouée d’oxygène pour l’exécutif français à la peine face à l’envolée des prix dans les stations-service. « Une baisse des cours pourrait effectivement constituer une bonne nouvelle pour le gouvernement français même si celle-ci devra être plus longue pour avoir un impact marqué », souligne Francis Perrin, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques. Outre les prix actuels de marché, cet expert attribue la flambée des prix à la pompe à d’autres paramètres : « D’une part, l’évolution de la parité dollar contre euro. Le dollar est au plus haut depuis vingt ans et le pétrole est libellé en dollars tandis que ceux du carburant le sont en euros. Deuxio, un alourdissement du poids des taxes même si depuis la crise des gilets jaunes, l’Etat a renoncé à la poursuite de la hausse de la taxe carbone », concède-t-il.

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