Test de The Last of Us Part I sur PS5 par jeuxvideo.com

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Test de The Last of Us Part I sur PS5 par jeuxvideo.com

Jamais deux sans trois ! AprĂšs la version de base en 2013 et un remaster peu de temps aprĂšs sur PlayStation 4, l’aventure premiĂšre d’Ellie et JoĂ«l fait son grand retour sur PS5 avec The Last of Us Part 1. Un remake repris de zĂ©ro par l’équipe Naughty Dog qui suscite autant d’excitation que d’interrogation. Alors, dans les faits, qu’est-ce que ça vaut vraiment ? Voici notre avis final.

Retrouvez juste au-dessus, en auto-play, notre version vidéo du test de The Last of Us Part 1.

  • Test rĂ©alisĂ© sur PS5. The Last of Us Part 1 sera dispo le 2 septembre 2022 (plus tard sur PC).

The Last of Us n’est pas un jeu post-apo avec des zombies comme les autres. DĂ©jĂ  parce qu’il n’y a pas de zombies Ă  proprement parler mais des monstres infectĂ©s par un gros champignon – c’est une prĂ©cision importante – et surtout parce qu’il a propulsĂ© le studio Naughty Dog encore plus haut, parmi les sociĂ©tĂ©s incontournables du jeu vidĂ©o moderne. AprĂšs avoir crevĂ© l’écran courant des annĂ©es 2010, avec Uncharted 2 et Uncharted 3, pourquoi ne pas carrĂ©ment crever le plafond et montrer qu’on excelle dans l’écriture des hĂ©ros ? C’est le tour de force que marque The Last of Us, unanimement adoubĂ© par la presse et les joueurs Ă  sa sortie en 2013. Le projet qui nous intĂ©resse aujourd’hui, The Last of Us Part 1, est un remake de ce succĂšs, qui inclut aussi l’extension Left Behind. Par contre, pas de refonte de “Factions”, mode multijoueur de l’époque.

Born in the USA

Avant d’aborder les nouveautĂ©s et les visuels flambant neuf de ce remake, The Last of Us Part 1 reste donc avant tout l’histoire d’Ellie et JoĂ«l, secouĂ©s le long des routes des États-Unis en quĂȘte des Lucioles. Un rĂ©cit qui n’a d’ailleurs pas bougĂ© d’un pouce. L’équipe Naughty Dog reproduit ici avec soin chaque dialogue et cinĂ©matique avec son nouveau moteur – et ce n’est clairement pas un mal. MĂȘme aprĂšs tout ce temps, l’écriture de The Last of Us n’a pas pris une ride, toujours si juste, touchante, bouleversante. Quelle Ă©motion de voir Ă  nouveau s’écrire la relation d’Ellie | JoĂ«l (surtout avec des visages aussi crĂ©dibles) au fur et Ă  mesure de scĂšnes d’une authenticitĂ© rare. Bien sĂ»r, difficile de ne pas avoir en tĂȘte The Last of Us Part 2, encore plus ambitieux en termes de narration. Mais la magie de 2013 fonctionne, que ce soit pour l’aventure principale ou le DLC Left Behind, qui touche souvent en plein cƓur. L’extension donne Ă  voir un bout du passĂ© d’Ellie, avant qu’elle ne rencontre JoĂ«l, alors accompagnĂ©e de sa meilleure amie Riley. Avec ces deux faces d’une mĂȘme piĂšce, vous aurez votre lot d’Ă©motions et un total d’environ 18h Ă  20h de jeu.

The Last of Us Part 1 – Longue cinĂ©matique en voiture (Mode FidĂ©litĂ©)

Tombeau des Lucioles

Alors oui, ce n’est pas une surprise ! L’écriture de The Last of Us Part 1 reste identique au projet original. Ce qui est en revanche plus Ă©tonnant, c’est que la structure et le level design de l’aventure suivent scrupuleusement ce mĂȘme chemin – pour un rĂ©sultat qui se montre moins enthousiasmant. Naturellement, le premier The Last of Us repose sur des bases bien plus classiques et linĂ©aires que le second volet, suivant trĂšs souvent le schĂ©ma “narration, exploration, combat, exploration, narration…” qui plus est dans des niveaux Ă©triquĂ©s et peu propices Ă  l’exploration (comparĂ© Ă  The Last of Us Part 2). Sans parler des Ă©nigmes Ă  l’ancienne Ă  base d’échelles et de planches en bois ! ConcrĂštement, l’ensemble manque pas mal de souffle, de zones ouvertes. The Last of Us Part 1 semble ainsi coincĂ© entre deux Ă©poques, avec d’un cĂŽtĂ© sa structure et de l’autre ses visuels.

Cela Ă©tant dit, il faut garder les pieds sur terre. Le dĂ©roulĂ© de The Last of Us Part 1 a beau ĂȘtre classique, il marche bien malgrĂ© tout ! DĂ©jĂ  parce que les dĂ©cors traversĂ©s sont suffisamment variĂ©s – en tout cas en termes d’ambiance – pour relancer l’intĂ©rĂȘt du joueur. Mais surtout parce que dans The Last of Us, l’histoire est un formidable moteur Ă  la progression. Que ce soit entre une scĂšne touchante avec deux personnages, une phase d’action qui sort de nulle part voire un retournement de situation qui remet tout en cause, Naughty Dog ne manque pas de ressources pour nous remettre le pied Ă  l’étrier. Et pour le DLC Left Behind ? C’est presque un bonbon que vous aurez envie d’avaler d’un coup, en 2-3 heures de jeu. MĂȘme en connaissant bien le titre de base, nous voilĂ  retombĂ©s amoureux de The Last of Us. Soyons honnĂȘtes, la technique y est vraiment pour quelque chose.

Claqueur technique ?

Nous y voilĂ  ! “L’élĂ©phant dans la piĂšce” pour The Last of Us Part 1 : la refonte des graphismes. Une refonte avec un grand “R” dans la mesure oĂč l’équipe Naughty Dog n’a pas seulement mis Ă  jour les textures mais aussi remaniĂ© la direction artistique. N’y allons pas par quatre chemins. Dans ce remake, le travail sur les visuels est assez exemplaire. Ici, le studio PlayStation montre Ă  nouveau toute l’étendue de son savoir-faire technique, avec un projet qui place la barre encore plus haute que le deuxiĂšme Ă©pisode grĂące Ă  la rĂ©solution de la PS5. The Last of Us Part 1 propose ainsi deux modes graphiques. Le premier, “FidĂ©litĂ©â€, offre une 4K native et un framerate cible de 40 images par seconde (avec des chutes rĂ©guliĂšres pour les moments riches). Le second, “Performance”, privilĂ©gie la fluiditĂ© Ă  60 fps avec de la 4K dynamique ou – en fonction de votre Ă©cran – du 1440p. Notons toutefois, que dans le deuxiĂšme cas, le nouveau visuel de The Last of Us s’avĂšre moins Ă©clatant et que le mode est surtout utile pour avoir des combats plus fluides. The Last of Us Part 1 permet de passer de FidĂ©litĂ© Ă  Performance Ă  la volĂ©e, sans retourner Ă  l’Ă©cran-titre ou recharger une partie.

Évidemment, avant mĂȘme les dĂ©cors, ce sont les visages des personnages qui profitent de ce gain en puissance. Jamais la moue d’Ellie, JoĂ«l, Tess ou encore Riley n’a Ă©tĂ© aussi authentique et crĂ©dible, augmentant sans l’ombre d’un doute l’impact Ă©motionnel de bon nombre de scĂšnes. De ce cĂŽtĂ©, The Last of Us Part 1 n’a pas grand chose Ă  envier au second volet. MĂȘme constat pour les dĂ©cors, encore plus convaincants et immersifs que par le passĂ© (mention spĂ©ciale aux somptueux effets de lumiĂšre). AprĂšs oui, il reste bien deux-trois dĂ©tails moins flatteurs, comme des animations de PNJ qui fleurent l’annĂ©e 2013, des alliĂ©s qui courent un peu partout dans les phases d’action et des bugs d’affichage. Mais rien de bien grave ! Dans l’ensemble, on peut dire que le contrat est rempli Ă  100%, Ă  tel point qu’on aurait aimĂ© explorer au-delĂ  des limites fixĂ©es par le titre de base. Des limites qui, d’ailleurs, nous font parfois oublier ce solide travail de remake, quand la technique devient moins flamboyante, notamment lors des phases en intĂ©rieur. Une impression que l’on peut aussi ressentir avec le level design et le gameplay.

Un surin sur un !

L’un dans l’autre, s’il est Ă©vident de vouloir comparer The Last of Us Part 1 au deuxiĂšme Ă©pisode de la licence, il ne faut pas oublier de prendre cette version 2022 pour ce qu’elle est. Si le level design et la structure sont plus classiques, ils fonctionnent plutĂŽt bien malgrĂ© tout – et il en va de mĂȘme pour le gameplay. Le studio Naughty Dog propose ainsi une jouabilitĂ© plus moderne que par le passĂ© en s’appuyant sur tous les ingrĂ©dients du soft original. Les combats au corps-Ă -corps sont Ă  prĂ©sent plus viscĂ©raux, avec une camĂ©ra qui colle Ă  l’action et des animations plus crues. Dans la mĂȘme logique, il est maintenant plus simple d’empoigner puis de balancer un objet Ă  un ennemi (brique ou bouteille). Vous pourrez aussi utiliser le gyroscope de la DualSense pour ajuster votre visĂ©e, une aide agrĂ©able mais qui ne fonctionne pas encore Ă  la perfection. Sinon, The Last of Us Part 1 est un jeu d’action-infiltration certes classique mais tout Ă  fait rĂ©ussi pour rendre compte de l’urgence et de la violence des coups. Pas rĂ©volutionnaire, mais solide !

The Last of Us Part 1 – DiscrĂ©tion sous haute tension (Mode FidĂ©litĂ©)

Autrement dit, avec ce remake, vous n’aurez aucun mal Ă  vous sentir l’ñme d’un survivant post-apo, en particulier dans le mode de difficultĂ© le plus Ă©levĂ© (le challenge est d’ailleurs personnalisable de A Ă  Z selon plusieurs paramĂštres, comme dans The Last of Us Part 2). Le mĂ©lange entre craft, survie et armes Ă  feu reste une valeur sĂ»re. Sans oublier le beau coup de boost apportĂ© par les vibrations de la DualSense, qui donnent une personnalitĂ© agrĂ©able Ă  chaque moyen de dĂ©fense. Pour rappel, dans The Last of Us, les munitions sont gĂ©nĂ©ralement comptĂ©es et il faudra mettre Ă  profit tout ce que vous avez sous la main pour vous en sortir. Mais la discrĂ©tion est Ă©galement une solution ! Comme dans le jeu de base, vous pourrez aussi amĂ©liorer les aptitudes du hĂ©ros et des armes. NĂ©anmoins, on aurait ici bien aimĂ© pouvoir se mettre Ă  plat ventre et esquiver, comme dans le second volet. Un dernier point qui aurait permis d’Ă©viter de la frustration pendant les combats.

DerriĂšre la montagne

En revanche, The Last of Us Part 1 ajoute pas mal de bonus qui vont plaire aux fans. À commencer par une option de mort permanente, un mode speedrun, des images | modĂšles 3D inĂ©dits Ă  consulter dans le menu Bonus, des skins et mĂȘme des commentaires en jeu du directeur Neil Druckmann et des acteurs originaux d’Ellie et JoĂ«l. Un nouveau mode photo est Ă©galement de la partie ainsi que tout un systĂšme pour personnaliser les commandes. Vous l’aurez compris, il y a pas mal de choses Ă  dĂ©bloquer. Mais l’ajout le plus consĂ©quent – et important – Ă  ce niveau sont sans aucun doute les options d’accessibilitĂ©. The Last of Us Part 1 est certainement le blockbuster le plus accessible aujourd’hui, avec un tas d’aides Ă  activer, des rĂ©glages pour Ă©viter la cinĂ©tose et mĂȘme une audio-description complĂšte. Une excellente chose pour permettre Ă  tout Ă  chacun de dĂ©couvrir ce chef-d’Ɠuvre, dĂ©sormais sous son meilleur jour sur PS5. Allez hop, c’est l’heure de conclure.

Conclusion

Points forts

  • Une solide refonte graphique
  • Visages qui font la diffĂ©rence
  • RĂ©cit toujours aussi poignant
  • Une magie restĂ©e inchangĂ©e
  • Classique mais assez solide
  • Plus d’options d’accessibilitĂ©
  • Plein de bonus pour les fans

Points faibles

  • Des dĂ©tails restĂ©s en 2013
  • Un remake trop en surface

Comme on pouvait s’y attendre, avec The Last of Us Part 1, PlayStation et Naughty Dog se sont appliquĂ©s Ă  recrĂ©er fidĂšlement l’aventure de base avec tout ce que cela implique. D’un cĂŽtĂ©, les graphismes sont Ă©bouriffants de beautĂ© et de rĂ©alisme alors que de l’autre, les niveaux ainsi que le gameplay fleurent les annĂ©es 2010. Mais au bout du compte, tout ce que l’on retient, c’est la formidable Ă©popĂ©e avec Ellie et JoĂ«l, quand bien mĂȘme on connaĂźt dĂ©jĂ  leur histoire. MĂȘme aprĂšs dix ans, le script et le dĂ©roulĂ© de The Last of Us n’ont pas pris une ride. C’est toujours aussi fort, poignant, entraĂźnant. Un rouleau compresseur tel qu’on oublie les effets de style anachroniques et les quelques dĂ©fauts. Plus que jamais, il est temps de (re)dĂ©couvrir ce chef d’Ɠuvre post-apo !

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