une histoire de l’abondance contemporaine

⚡une histoire de l’abondance contemporaine
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une histoire de l’abondance contemporaine

Livre. Pourquoi l’Occident est-il devenu si riche et pourquoi les autres ne le sont pas ? C’est la question fondamentale qui obsède les économistes depuis l’émergence de leur discipline. Le livre fondateur d’Adam Smith paru en 1776 s’intitulait justement Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. Depuis, chacun apporte sa pierre à l’édifice, tentant de remonter le plus loin possible dans l’immense généalogie d’Homo sapiens. « Durant trois cent mille ans, les revenus ne dépassaient guère le minimum nécessaire à la survie, explique Oded Galor dans son livre Le Voyage de l’humanité, aux origines de la richesse et des inégalités (Denoël, 320 pages, 23 euros). Un quart des bébés n’atteignait pas leur premier anniversaire ; les femmes mourraient souvent en couches et l’espérance de vie dépassait rarement les 40 ans. » Soudain, « le temps d’un clignement d’yeux » au regard de la longue histoire, les revenus ont été multipliés par quatorze dans le monde entier et l’espérance de vie a plus que doublé.

C’est ce mystère de la croissance qu’explore l’économiste israélien, professeur à l’université américaine de Brown (Rhode Island). Chercheur prolixe, auteur d’une « théorie unifiée de la croissance », il se lance dans l’aventure de la vulgarisation avec un ouvrage qui rappelle le best-seller Sapiens (Albin Michel, 2015), dont l’auteur, l’historien Yuval Harari, enseigne, comme Oded Galor, à l’université hébraïque de Jérusalem.

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L’ouvrage se lit avec gourmandise tant il fourmille d’anecdotes et de réponses à des questions que nous nous sommes tous un jour posées. A la différence de Sapiens, l’auteur s’attarde peu sur les premiers hommes mais plutôt sur ce moment-clé de notre histoire, apparu au XVIIIe siècle. Car l’histoire de la richesse est le contraire d’une progression continue. Les conditions de vie d’un paysan français du XVIIe siècle différaient peu de celle de ses lointains ancêtres. Comme à Babylone, trois mille ans auparavant, sa journée de travail valait entre 5 et 10 kilogrammes de blé. Son espérance de vie, entre 30 et 40 ans, n’avait pas changé non plus.

L’économiste anglais Thomas Malthus a théorisé en 1803 cet immobilisme en dépit des progrès techniques nombreux qui séparent ces deux époques. Selon lui, les périodes de prospérité se sont toutes traduites par un accroissement exponentiel des naissances. Plus de bouches à nourrir et donc plus de prélèvement sur la ressource agricole qui ne peut progresser au même rythme. D’où la chute des revenus, la pauvreté qui revient, avant le prochain cycle aidé par les famines ou les épidémies qui réduisent les populations. Ce piège malthusien a enfermé les populations dans la stagnation durant des millénaires. Mais au siècle même où Malthus lance le débat se produit un événement unique dans l’histoire humaine : la combinaison d’une révolution techno-industrielle et la transition démographique.

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